Les vacances — on compte parmi les effets secondaires une créativité accrue et un regain d’énergie
Est-ce que la situation suivante vous est familière :
Vous avez travaillé fort toute la journée et, lorsque vient le temps de faire le bilan de votre travail accompli, vous vous rendez compte que la liste est plus courte que prévu. Vous essayez donc de vous dépêcher et de terminer le plus de choses possible avant la fin de la journée. Vous envoyez quelques courriels, vous pensez à terminer l’ébauche de votre rapport pour pouvoir le relire d’un œil nouveau le lendemain – oh, et vous vouliez coordonner des réunions… Ou peut-être bien que votre bureau est plus tranquille lorsque vos collègues partent. Vous vous dites alors que c’est le moment idéal pour vous mettre à la rédaction de ce billet de blogue que vous avez promis pour le mois de février, mais, face à votre écran, votre inspiration semble s’envoler.
Nous sommes plusieurs à essayer de donner un dernier coup de cœur pour terminer notre journée. Nous espérons toujours en accomplir plus, mais cela pourrait nous faire plus de mal que de bien. Ceci s’explique en partie parce que, pour la plupart d’entre nous, la majorité de notre journée est consacrée à la réception et la gestion d’information qui ne nous est pas utile pour notre travail. Ce déluge d’information nous demande beaucoup d’énergie et nous pouvons souffrir d’un « blocage mental »; notre cerveau devient tout simplement débordé. Les études démontrent que lorsque nous poussons notre cerveau à bout, il réagit en conséquence.
Nous ne pouvons pas épuiser nos réserves d’énergie et tenter d’être productifs ou créatifs, cela va à l’encontre du but visé. Laissons plutôt notre cerveau se reposer. Vous pensez que cette idée est novatrice? Ce n’est pas du tout le cas. Il y a de cela presque cent ans, Henry Ford a fait passer la semaine de travail dans sa manufacture de six à cinq jours lorsqu’il a découvert que la productivité des employés diminuait lorsque l’horaire de travail dépassait huit heures par jour, cinq jours par semaine. Alors, inspirez-vous de Ford et réduisez vos heures de travail pour augmenter votre productivité. Voici comment y arriver :
Équilibrez votre journée
Examinez votre journée de travail et tentez de passer moins de temps à recevoir et gérer des données, et passer plus de temps à vous engager dans des activités plus créatives. En réduisant le temps que vous accordez à la gestion des données, vous pouvez trouver différents moyens d’ajouter des activités productives dans votre journée..
Prenez des vacances plus souvent
Ne laissez pas vos heures de vacances s’accumuler et n’attendez pas trop longtemps entre chaque congé. Des études récentes démontrent que les gens ne prennent pas les pauses dont ils ont besoin et qu’ils n’utilisent pas toutes les périodes de vacances auxquelles ils ont droit. Étant donné que la moyenne des Canadiens n’accumule pas beaucoup de journées de vacances, pourquoi ne les utiliserions-nous pas toutes?
Pensez à faire une sieste
On doit se l’avouer, cette activité posera certainement un défi pour la plupart d’entre nous. Ainsi, vous pourriez envisager de prendre une courte pause pour méditer. J’utilise l’application Assistant de Google et je lui dis « Hé Google, livrons-nous à la pratique de la pleine conscience ». L’application me guide alors dans un programme de 2 minutes qui me permet de me reprendre mon souffle. Si vous pouvez méditer plus longtemps, allez-y; les études démontrent qu’aussi peu que de 5 à 10 minutes peuvent aider votre cerveau et exercer une influence positive sur votre sommeil, votre concentration, votre créativité et votre santé.
Alors si vous voulez en faire plus, pensez à en faire un peu moins. La science nous indique que cela nous apporte plusieurs avantages, dont une créativité accrue et un regain d’énergie. Qui sommes-nous pour contredire la science? Je reviens moi-même d’une semaine de vacances pendant laquelle ma tâche quotidienne principale était de m’assurer d’avoir appliqué suffisamment d’écran solaire. Je suis heureuse de pouvoir dire que cette semaine a fait une grande différence. Après tout, j’ai réussi à rédiger ce billet de blogue, non?
;-)